Quels pourraient être les rituels, cérémonies modernes, protocoles de soin permettant une ré-appropriation de l'espace public ?
À partir de quand un geste devient pathologique, cathartique ou apaisant ?
Selon le lieu et la culture dans lesquel·le·s certains gestes ou comportements s’inscrivent, ceux-ci sont considérés de façon radicalement différente. La question n'est donc pas le geste en soi, mais le regard que la société porte sur elle.
Qu’est-ce qui amène le regard à "pathologiser" un geste ?
Quelles sont les règles implicites d’un espace, qui vont alors jouer sur cette interprétation (réponse subjective bien sûr, car nous vivons les lieux différemment, aussi selon nos identités, positions, vécus sociaux.ales) ?
Le geste devient profondément culturel, politique, structurel. L’intégration ou l’exclusion de celui qui l’opère est une lunette par laquelle nous pouvons interroger le monde et notre rapport à la différence.
Dégoupillé·e·x·s explore ce point de rupture où le comportement dit “hors norme” signe la dé-socialisation de l’individu même si ce comportement permet au contraire de gérer ses émotions.
La recherche développe des rituels en milieux urbains pour questionner le geste en tant que vecteur artistique, cathartique et/ou thérapeutique.
Variation 4
Dégoupillé·e·x·s Variation 4 vous convie à une expérience ludique et immersive.
Dans un dialogue ouvert sur la santé mentale, cette variation s'amuse avec les frontières de la scène pour questionner ensemble l'angoisse et le stress que peut engendrer l'incertitude.
Entre jeu et réflexion, se dessine par les gestes, un espace où se mêlent émotions, sensations et questionnements, dans une démarche à la fois introspective et collective.
Disponible à la tournée